On ramasse les petits trésors que la nature dépose à nos pieds. Un marron, une feuille couleur feu, un souvenir d'été qui s'attarde.
On partage un rayon de soleil avec un papillon, un chat qui réchauffe plus qu'un plaid. On fait sauter les crêpes au rythme des rires. Il y a aussi les danses sous la pluie et les récoltes qui sentent la terre et la douceur. Il y a les couchers de soleil qui durent une éternité et ce besoin simple de vivre lentement, de ressentir, d'aimer, de cueillir chaque instant . Parce qu'il n'y a pas de saison pour danser, pour rire, pour s'émerveiller.
L'autre jour, en allant à châtaignes, j'ai rencontré le farfadet de l'automne. Bien caché dans les feuilles mortes, il m'observait depuis un petit moment le canaillou. Je me suis assise près de lui et nous avons longuement papoté sur les liens de parenté des saisons qui nous surprennent parfois à certains et mystérieux arrangements mais rien n'empêchera octobre d'aller lentement par ses brumes, ses mirages dorés et ses parfums de pommes, par ses frissonnantes jonchées le long des allées, d'éteindre les ultimes éclats de l'été...
Il y a en octobre des moments à chérir et ce mois doré nous apprend que même quand tout change, la beauté reste partout.
Ah comme j'ai savouré tes mots Véronique, octobre m'évoque tout ça, et bien plus encore ! Octobre ça n'est plus tout à fait l'été, et pas encore vraiment l'automne, et encore plus cette année où il a fait très beau jusqu'ici. Je souris car cet après-midi j'ai ramassé quelques jolies feuilles, comme ça pour rien, c'était juste un réflexe. Ta première photo me fait penser à celle que j'ai publiée samedi dernier, la mienne avait un peu la même bouille, mais je n'avais pas reconnu un farfadet, j'ai perdu une occasion de papoter avec lui, il m'en aurait raconté des choses !
RépondreSupprimerMerci à toi Véronique pour ce joli moment qui ferait aimer l'automne au plus réfractaire !!!
Belle soirée, je t'embrasse.
Cathy