Le ciel, la mer, la plage à perte de vue qui se confondent dans la lumière de l'été.
Le sable encore intact depuis la dernière marée.
La chaleur qui m'enveloppe enfin , la fraîcheur de la mer qui me fait frissonner et qui m'apportent ses bienfaits.
Le chant des mouettes, le souffle du vent, le sac et le ressac des vagues infatigables dans les oreilles, sans rien qui ne viennent les polluer.

 

( En cliquant sur la photo, vous pouvez apercevoir, posées sur l'horizon, les côtes anglaises et au bout de la plage sauvage de la Pointe aux Oies, le fort d'Ambleteuse veille , un peu plus loin, se dessine Audresselles.) 

 

Les herbes qui se courbent sous l’effet de la brise. S'il existait une palme d’or pour les plantes extrêmes, elle reviendrait sans aucun doute à la flore du littoral.
Ce petit gout de sel qui vient se déposer sur la peau quand on s’approche un peu trop près de l’écume bouillonnante.
Le spectacle quotidien mais jamais lassant du ciel.
Ces couleurs qu’on prend aux joues, cette teinte dorée d'été et se laisser envahir.

Tout ça j’aime.

 

 Là où se mêlent
les reflets du soleil
Là où s’invente
le paradis des étoiles
se rêvera peut-être
l’envol des papillons

 

Je vous souhaite un beau mois d'août, cette échappée d'école buissonnière qui nous semble sans fin, une récréation que la cloche aurait oubliée au ciel de la marelle et qu'il faut mieux pour l'heure rejoindre dans l'heureuse innocence du bel été.