Je me promène dans un chemin creux. Il fait beau encore, une buse s'envole. Aucun bruit, si ce n'est celui de mes pas dans les feuilles mortes, et le souffle du vent, oui le vent qui donnait ce parfum inoubliable aux draps de Mémé, qui me raconte des histoires venues d'ailleurs , c'est qu'il est bavard le vent, une vraie pipelette. Je marche et les vaches dans le champ me regardent passer. L'une d'entre elles me regarde fixement, puis lentement me dédaigne et tourne la tête vers le reste du troupeau. Elles ruminent, l'air de rien. Elles ont arrêté de brouter. C'est la pause, je suis la récréation du jour. Je ne suis pas en reste. Je les contemple. C'est beau, une vache. C'est lourd, épais, calme. C'est rassurant. Surtout quand il y a une clôture. Je pose le sac à dos et je croise les bras sur le piquet.

Elles sont belles les vaches d'Eugène. Elles ont de belles cornes et des yeux merveilleux. Devant un regard pareil, il faut faire attention, on tombe amoureux d'un coup. Un tracteur remonte la pente du chemin, deux bottes de fourrage en proue. Mes nouvelles copines détournent le regard. Le troupeau se consulte. Dilemme; la récré ou la cantine ? Les têtes se tournent vers le tracteur. Il s'arrête devant la barrière. Eugène descend. Eugène, c'est mon copain. Quand je suis triste, il réussit toujours à me remonter le moral et lorsque je lui achète un poulet ou un lapin, il m'offre des œufs de cane, il sait qu'avec, je fais de la crème pâtissière et qu'il aura une bonne part de tarte au libouli .

 "Bojour Tiotte, Komint qu'i va ? ". Eugène parle le picard vous savez. Il secoue vaguement le piquet pour tester son ancrage. Il sort un paquet tout aplati de sa poche et m'offre une cigarette. "Ah oui, c'est vrai, tu n'fumes pas ... " . Je ne fume plus mais là, tout de suite, je regrette de lui avoir dit non merci. En griller une j'aurais aimé. Un jour, alors que j'étais chez lui pour acheter un poulet , il me demanda :" T'é vux l'quel" , il faut savoir que la volaille chez Eugène tient compagnie aux vaches, je lui répondis :" celui qui court le plus vite! ", "t'es eun' rigolote, ti " et il s'est mis à rire.

Nous parlons du temps, des saisons, de la terre, des vaches, d'un peu de l'actualité mais un tout petit peu, si bien à quoi bon, c'est noir de partout, des choses de la vie en somme. Une des bêtes approche de la clôture. C'est la meneuse, il y en a toujours une comme ça dans un troupeau. Eugène lui lance " T'inquiète pas, du calme, tout va bien , tu vas l'avoir ton foin , je cause juste un peu avec Véro". Tout cela dans une onomatopée. C'est bien de savoir dire les choses de façon succincte. 

"J'vais la vendre" dit-il en regardant ses bottes. Il relève la tête et désigne plusieurs bêtes du menton,"et celle-ci et la p'tite là-bas et aussi celle d'à côté". " Et pourquoi Eugène ?" .... Il me regarde, son regard devient sombre d'une résignation lourde . "Bien obligé, pas l'choix Tiotte, c'est dur mais c'est comme ça! ". Puis, pour alléger un peu il me dit : " puisque tu les aimes les vaches, tu pourrais toujours en acheter-une" me lança-t'il d'un clin d’œil. "Allez Tiotte, éj doès m'inrnaller, à béto ! ". Il remonte dans sa machine, d'un bras tendu, il lève le pouce. Je lui fais signe de la main. Je l'aime bien Eugène, c'est un chic type.

Je m'imagine repartir avec ma vache, au bout d'une corde. On remonterait le chemin, traverserait le village, ferait parler les mauvaises langues. On serait amies, on se regarderait. On mettrait nos mufles au vent pour sentir le monde. Finalement, on est un peu de la même espèce, nous aussi , nous ruminons. 


Quelque part dans le Pas-de-Calais

Automne 2023

Commentaires

  1. La simplicité d'une promenade je connais . Parfois je vais voir mes vaches au bout du petit chemin creux qui mène à la campagne, prairies, vignes , bois , grandes étendues immenses et inhumaines de maïs ou de céréales , les vaches , elles sont là parfois à côté de la clôture , mais il arrive qu'elles soient tout au fond du pré , couchées dans l'herbe .....
    Rire : moi aussi je vais voir mes vaches , par contre je ne connais pas vraiment l'éleveur , c'est le maire du village d'à côté , un monsieur !

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  2. J'ai beaucoup aimé cette promenade... Elle m'a rappelé mes vacances chez mes grands parents... J'allais avec lui chercher sa vache dans les prés, sa dernière vache... Elle s'appelait Bergère... Avant je me souviens de Frison et Roche, deux vaches qu'il attelait à sa vieille charrette pour aller chercher des bettes ou autres fourrages... A 5 ou 6 ans c'était une aventure de faire le voyage au milieu des planches disjointes... Frison et Roche ma grand-mère avait lu "Premier de Cordée"...je l'ai su plus tard...

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  3. Ah tu as raison, nous ruminons et ça ne nous vaut rien Véro ! Il te connais le brave Eugène, il sait que tu as le coeur sur la main !
    Je t'ai suivie dans ta belle campagne où j'espère que tu n'es pas inondée !
    Je t'embrasse fort

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  4. C'était une belle balade d'automne quand souffle le vent doux, que les vaches profitent encore du bon vert de l'herbe et que les saines rencontres apportent les petites joies du jour.
    Profitons encore de la belle lumière et des couleurs chatoyantes qui chassent tout le noir, au moins quelques instants !
    Douce soirée et beau dimanche

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  5. Il est joli ce chemin creux, est-ce qu'il sent la noisette ...?!!! ;) On voit qu'on est en automne, même si les jolies couleurs sont à peine perceptibles. Mais le vent est là, et lui je sais qu'il te raconte des histoires d'automne ... Les vaches d'Eugène n'ont pas les trains qui passent au bout de leur champ, alors elles regardent Véronique qui se promène, tu es leur attraction de la journée. Il est gentil cet Eugène, il y a heureusement encore beaucoup de personnes comme lui, passionnées par leur métier, et proches des gens. Oui nous ruminons, elles c'est pour se nourrir, pas nous ... Oh je t'imagine bien rentrer chez toi avec une vache, tu ne passerais pas inaperçue !!!
    Belle soirée Véronique, je t'embrasse.
    Cathy

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  6. Bonjour Véronique, ah vachement bien cette page de novembre, je suis toujours en admiaration devant ces animaux costauds et paisibles... Je pense du coup à Fernandel et sa Marguerite ,-) merci à toi, bon dimanche, bises jill

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  7. C'est une promenade bien plaisante ! J'aime aussi beaucoup les vaches et leur air placide. En adopter une ? Pourquoi pas si elle peut avoir un endroit pour brouter, un autre pour rester au chaud, sans oublier qu'il faudrait la traire tous les matins. A part ça, ça doit être faisable.

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  8. Bien qu'ayant des racines ch'ti, je ne connais pas le libouli mais cet inépuisable puits de pseudo science g^^gle m'a renseignée. Je connais bien les vaches de l'Aubrac, aux yeux plus maquillés que celles d'Eugène mais j'avoue que celles ci sont bien sympathiques . Bravo pour la chute de ton récit.

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  9. Je me suis promenée avec bonheur sur ce chemin et comme toi j'ai fait une pause pour admirer tes vaches noires (je n'en ai jamais vu de cette couleur, sauf les taureaux de ma Camargue !). Je vois que l'éleveur te connait bien et je t'imagine sans peine ramener ta vache à travers les ruelles... Il ne peut faire autrement que de les vendre, quand je suis en Haute-Loire les éleveurs qui me sont proches vivent la même chose mais ils ont besoin eux aussi de vivre et de manger et ne savent pas faire autrement...Je n'ai jamais eu l'occasion de manger de la tarte au libouli mais j'imagine quel délice ce doit être...une variante du nord crémeuse de notre tarte au flan qui l'est moins :) Merci pour ce bel article et ces jolies photos. Je t'embrasse

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  10. Je ne connais rien aux vaches, mais celles de ce récit paraissent éminemment sympathiques. Cette ballade nous fait respirer l'air pur de la campagne, de plus, on sympathise avec Eugène, et on sourit au clin d'œil final : l'image du ruminant ramené chez soi au bout d'une corde.
    Une histoire très humaine et parfaitement composée. Bravo !

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  11. Au début de ton récit poème, vie si bien racontée, je me note le vent, et une réaction s'enchaîne.
    Je m'en remets au vent, j'ai laissé mon âme au vent, je sème a tous vents, je suis devenue le vent, nez au vent, le vent se mesure et a son école, je t'emmène au vent, et il y a le vent qui a fait ta Maman. Celui qui parfume vos draps. Qui aussi donne du souffle à nos énergies toujours à regonfler. Et pour le moral, il y a le vent des champs d' Eugène. Un vrai personnage du cru, millésimé, tant il est lui. On pourrait lui dédier une chanson de Hervé Cristiani, il est libre Max, reste juste à changer les prénom.

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  12. Nous aux portes du Queyras, on a croisé les pas de Francis, celui qui parle aux poules.
    Chinou l'avait immortalisé avec une de ces aquabelles, faite à partir d'une photo.

    http://ekladata.com/7lEGPHDC3flI6tk2CnnuwsPkD_4.jpg

    Comme tu racontes bien vos échanges avec Eugène, et l'hiver, pointant son nez, des histoires à finir
    assis devant la cheminée, devisant de plus belle, tout en mordant dans la vie, comme dans une tranche de libouli .... Tu penses bien que je vais essayer une recette internet.
    Ah, ces vaches, comme tu les vantes, et j'adore les frisettes entre les cornes, et même les highlands, ont la mèche qui leur tombe sur les yeux. Highlands direction Écosse, et pour l'Irlande j'ai appris que leur peau est vantée. Point de fil de fer barbelé, les peaux sont intactes. Et leur avenir, rentrer dans le cycle du commerce, de la vente, et finir en barquettes. Il ne faut pas leur en parler, qu'elles profitent des vents tournants, qu'elles les hument à volonté, entre deux balles de foin. Comme tu as bien raconté ces échanges de la vie des campagnes. Et je nous souhaite bon vent .... Amic@lement, Yann

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  13. Et pour toi, menant ta vache au taureau, me fait penser à Marguerite qui en pleine guerre était menée par Fernandel. Et la vache, même une bonne actrice. Et comme tu le dis, avec elle, ruminons, et digérons, les choses à priori indigestes. Yann

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  14. oh que c'est beau...t'ai un peu oubliée....gros bisous et bonne soirée ...tu un amour ...ben ouaiiii..il n'est plus là

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  15. Sur ce chemin
    J'y suis aussi par procuration
    Oui avant étendu sur les fils
    Le linge séchait à l'air libre
    Liberté dans nos campagnes
    Parler patois c'est prolonger
    L'avant , notre vécu si doux
    Même si pas d'argent,
    Notre bonheur était gratuit
    J'aime la reine des près
    Quelle soit noire ou brune
    Elle a le regard franc
    Merci pour ce billet magique
    Bonne fin de semaine Véronique

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  16. Bonjour Véronique comme la vache et le prisonnier de Fernandel..''Marguerite''j ai le souvenir de Roxie une petite caniche qu une vache avait coursé et aussi de Bernie mon golden qui en avait peur.une vache c est impressionnant..ta balade me fait penser aux miennes sans l'accent picard.rire.ca fait du bien ces balades..sans pluie et vent aussi méme si on fait avec.je monte vers ma grande lundi matin.à Liévin.jusqu'à vendredi.je te souhaite une bonne semaine.un gros bisou...

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  17. Elle parle avec ses yeux la vache et je crois que tu lui plait bien ma Véronique, jolie fleur au coeur bleu !
    Elle a du sentiment la vache , elle a du sentiment , chantait ma maman ! Et mon parrain savait très bien imiter la vache qui rit et tout le monde riait à gorge déployée !

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  18. Merci pour ton commentaire terre sable, vent d'Est, et feu qui fait fondre de plaisir.
    Les verriers, les cristalliers sont nés de cet ensemble.
    Et en phénomène de lumière, je viens d'apprendre que l'aurore boréale s'est invitée en Alsace.
    Récemment, novembre. Peut être à Truchtersheim.
    J'avais fait un gif animé à, partir d'une vidéo, d'une aurore, ailleurs, plus " elle est au Nord " assurément.
    https://i.goopics.net/8belac.gif
    Mais j'ai comme un doute .... C'est peut être un phénomène qui n'est pas aussi rapide que sur le gif.
    Là, ça doit être en accéléré. En tous les cas, ça fait pour moi partie des cadeaux lumière.
    Cadeau de la nature, ionisation des alentours. 02.+
    +-+

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    1. Ionisation des alentours, magnétisation des particules.
      Bon Wend à suivre pour toi, jourd'hui, le 24, début des marchés de Noël.
      Strasbourg et autres. Changement d'horaires, matin seulement à 11h30, mais une heure plus tard le soir. Et un stand sur deux, des choses à manger. J'exagère à peine.
      Amic@lement. Yann

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  19. Qu'il est bon de rencontrer une personne du cru comme Eugène qui sent bon le terroir ... comme j'ai aimé ta balade à la rencontre des vaches et de la nature automnale Véro et la si belle manière que tu as de nous la conter . J'amire toujours ces animaux placides aux beaux yeux dans leur pâturage qui semble nous interroger lorsque nous passons ...
    Merci pour ce petit air de campagne bien agréable : je te souhaite un bon week end Véro bien au chaud peut-être ou en visite dans les marchés de Noël qui "fleurissent" dans les villes et villages.
    Bises mon amie près de chez moi !
    Nicole

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  20. te souhaite un beau dimanche jamais sans Lui et dans les deux cas ....♥..... gros bisous

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  21. Les draps de maman qui séchaient dehors et j'en fais toujours autant, à l'ancienne et souvent je laisse les draps flotter la nuit aussi, et s'imprégner des clins d'oeils de la lune !!!
    Pleins de bisous

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  22. Bonjour Véronique,ça y est je suis rentrée de chez ma grande à Liévin,nous sommes allées au parc d Ohlain,il est magnifique et son grand reverbère,et aussi au parc du musée du Louvres,le musée sera pour une prochaine fois,des bons moments tout celà et j'ai pensé à toi,ta coin tiotte,rire,bonne semaine à toi,je t'embrasse.

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  23. Centre de table, je te suis dans cette idée.
    Avec des éléments de la nature.
    Lichens avec des trompettes, si ça existe, parmélie, peut être, je donne ce mot aux vents dominants, ils me le diront en retour, peut être :-)
    Je reviens, et mon ordi ne montre pas de trompettes :-(
    Je reviens au sujet qui nous importe, hier, j'ai vu un reportage sur une ferme d'altitude, et en vedette le yack. Andes, peut être. L'éleveuse, avait tissé des liens privilégiés.
    Caresses et gratouilles. Et l'animal se détend, s’endort presque.
    Puis, au réveil, on rejoint l'endroit de pâture. Et là, une course complice avec la fermière.
    Ça respirait le bonheur. Peut être élevé pour leur lait, leur toison.
    Vite, vite, je rejoins mon calendrier de l'Avent, première fenêtre jourd'hui ....
    Merci encore pour tes commentaires, ça me pousse à proser, ça n'était pas vraiment mon truc au collège lycée. Mais le blog pousse à rédiger, écrire. Amic@lment. Yann

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  24. Bonsoir Véronique,ma fille m'a envoyé des photos ou la neige est là,si elle tient le père Noèl sera heureux,je te souhaite une bonne semaine,je t'embrasse.

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  25. Merci pour le partage de tes traditions, typées Haute de France.
    Chez nous 62, te rejoint pleinement.
    Je vais me noter tout ça dans mon dossier Saint Nicolas.
    Tu sais que je peux garder les choses un an, avant de les réutiliser.
    Saint Nicolas 2024. Mais où seront-nous? Cette question ne doit pas nous interdire à faire des projets.
    Ma Grand Mère du Nord, parlait d'el kramique .... Raisons sec aussi. Peut être une recette proche des Männeles? Ou follards? Sur un site, j'ai même vu une forme en petit bonhomme.
    Chez Églantine, Saint Nicolas, venait à l'école, la veille des vacances de Noël. Et les oranges, aussi pour la première fois de l'année, peut être commercialisées à ces dates.

    https://i.goopics.net/roqpt1.jpg

    Et ci dessus, la pâte qui lève, est arrivée à soulever le linge posé au dessus.
    Que de belles traditions avons nous, et pas obligé de se payer un smartphone à 1500 €.
    Et nos êtes blondes, cochent dans les catalogues de jouets ce qu'ils VEULENT. Il leur manque un truc, quelle tristesse sur leurs visages. À plus.
    J'allais oublier. Me semble que Saint Nicolas, préexistait au père Noël. Une tradition qui aurait été récupérée ....

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  26. Chaque jour j'essaie autant que faire se peut d'occuper mes journée d'une manière agréable
    Ce jour-là bain de nature à deux pas de chez moi
    Et hier j'ai fait journée Musée , un pur régal aussi, j'ai la chance cl-fd est une ville qui bouge et l'art y est omniprésent et c'est à qq enclavures de chez mois
    Petit à petit je construis mes billets riches de mes passions :) tout simplement
    Bonne soirée Véronique

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  27. Pardon chez moi sans s c'est mieux :) :)

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  28. Merci de ta visite et du commentaire gentiment déposé. Je reviens ici et suis accuellie par les vaches . Le boeuf est il déjà en route avec l'âne vers la crèche ?
    Bon week end.

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  29. Bonjour Véronique.on chemine en douceur vers Noél..on y sera vite.je te souhaite une bonne semaine.je t'embrasse....

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  30. merci pour ce billet mettant en valeur la relation profonde et humaine avec Eugène
    merci aussi pour ces beaux clichés de vaches
    belle journée de dimanche Véro

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  31. Une petit coucou
    Le temps passe si vite
    Je te souhaite de joyeuses fêtes
    Bises

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  32. Tu rebondis de manière très illustrée aux propos, billets de tes blogpotes.
    Du coup, le sujet qu'on aborde, sert de planche d'appui pour aller plus loin dans la réflexion, dans la description. Tu sais y faire, du coup, on en devient plus enrichi.
    Figures toi qu' j'ai hésité à montrer ces cœurs de chiffons. Je n'ai pas pour habitude de vouloir heurter le visiteur. Mais là, tu enchaînes sur Frida, je n'avais pas fait le rapprochement. Et pour une réponse à ta question, Ménalque peut aider. " Oui je pense aussi que c'est Frida Kahlo. Je pense que la créatrice ( Frédérique Stoltz ) a voulu jouer sur le fait que cette peintre est Mexicaine et qu'il y a une tradition dans ce pays avec les cœurs sacrés Ex Voto . Ce qui prend tout son sens sur cette création " ....
    Popeline aussi nom qui est si charmant. Et derrière une équipe de créateurs qui enseignent.
    Revenons à l'art déco. J'aurai bien aimé décorer une pièce avec des meubles de cette époque. Ça ne coûtait rien à une époque. Mais là, ça flambe. Et sur le meuble bas, un nécessaire en argent massif, cafetiere etc, sur un beau plateau. Du Puiforcat .... Il y en au musée d'art moderne à Strasbourg. Des lignes sobres, un peu géométriques.
    Aujourd'hui, 13 ème fenêtre à ouvrir. Naissait ce jour, notre fils, 39 ans.
    Vœu pour 2024, continue à venir me bousculer :-))
    Ça fait naître en moi, des artifices majuscules. Amic@lement. Yann

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