J'ouvre un œil, des nuits que je n'avais pas dormi comme un bébé.
La posture de l'étoile de mer a été salutaire et m'a permis de supporter la compagnie des moustiques. La fenêtre est ouverte et l'aube garnie de chants d'oiseaux s'y engouffre.
J'ouvre un œil, m'étire et repousse les draps, plantant mon regard sur la lumière qui filtre des volets mi-clos.
Rai de lumière, souffle d'un petit matin qui s'éveille.
Il est là, pareil aux merveilles qui s'animent sur les pierres des églises quand le solstice invite le soleil dans les vitraux. Les bâtisseurs des cathédrales ont savamment orienté les vitres et les pierres pour faire danser la lumière et révéler quelques secrets. Ma bâtisse n'est pas cathédrale mais simple foyer, mon donjon est une mansarde avec vue imprenable sur le ciel et les marronniers centenaires du château.
Mais
la vie imbibe mes murs, ma voix s'y répercute et remplit l'air, j'y égrène des tas de souvenirs. J'habite un temple
érodé dont les fenêtres projettent en silence des petits
bouts d'amour offerts aux amoureux de l'Aube, comme un clin
d'œil à ce douloureux et bouleversant été.
Un signe ?
Je crois que c'est une erreur d'en chercher partout comme des réponses.
Mais un encouragement, peut-être.
Désormais c'est ainsi que je perçois ces interprétations de l'esprit qui peuvent passer pour des signaux. Nous sommes détenteurs de notre libre-arbitre et il ne tient qu'à nous de valider nos choix, de les faire en tout alignement. En écoutant non pas l'inespérée réponse d'un monde surnaturel mais bel et bien l'intuition qui sommeille en chacun de nous et qui s'exerce au gré de nos chemins.
Que tout cela est joliment écrit Véronique ... L'aube ... mon moment préféré de la journée ! Celui où tout est neuf, où tout est possible, où tout renaît. Cet été a été dur pour tout le monde je crois, mais pas pour les mêmes raisons. Mais alors que la lumière est revenue petit à petit dans le mien, chez toi une autre a cessé de briller ... Tu as raison, je ne crois pas aux signes, c'est à nous de faire nos choix, peut-être juste des encouragements comme tu le dis, ou juste un petit indice pour nous indiquer la marche à suivre.
RépondreSupprimerJe suis heureuse de te retrouver, et je pense toujours très fort à toi ...
Belle journée, je t'embrasse fort.
Cathy
Tes photos me rappellent les vitraux de Soulage à Conques :"« Les vitraux offrent une grande variété de nuances, des laudes jusqu’au soir. Et le dessin des courbes vit. Parfois il nous donne envie de s’élever, parfois il invite au calme »... Je crois plus aux émotions instantanées, aux flashs qui procurent une seconde de pur bonheur...
RépondreSupprimersuper de te revoir .....n'ai pas reçu la news...mais ne t' ai pas oubliée
RépondreSupprimerJe suis venue par hasard, tes news ne veulent plus me parvenir...qu'importe j'aime tes photos prises derrière les persiennes, c'est un moment magique où la lumière filtre à peine et où la douceur du jour vient nous cueillir pour nous inviter à en faire ce que nous voulons...bien entendu sans savoir pourquoi je devine que ton été a été éprouvant et je t'embrasse très fort parce que je suis tout simplement contente que tu sois là et que tu aies envie de nous en parler avec tes mots toujours aussi beaux. Merci pour ta confiance
RépondreSupprimerTu parles d’avoir la main mise sur certaines de nos décisions.
RépondreSupprimerVenu du Québec, il y avait l’éducation des choix qui avait fait la part belle à l’orientation niveau cinquième. On montrait aux élèves, que tout n’arrivait pas sans que l’on puisse agir sur notre destin.
Et tu parles des vitraux pièces de verre, filtres de rayons dans les églises. On a ça dans la cathédrale de Strasbourg. Le rayon vert. Qui aux jours d’équinoxe, venait illuminer la croix du Christ sur la chaire. Réparations de vitraux, ont été récemment faites. Et disparition du rayon vert. Sans retour possible, les responsables de l’église avaient pris ombrage de ce succès de visites, sans aucune connotation religieuse d’après eux.
Et pour ces volets à géométrie variable, ça doit avoir un nom, j’ai en souvenir ces renvois à l’italienne. Mais c’est encore autre chose.
Bravo pour tes mots tes idées si bien exprimés, la chasse à la poésie est ouverte, et point de crimes afférents. Même l’étoile de mer n’a rien à craindre ….
Merci pour ta photo participative au prochain billet faune flore. Et ta plage de jeunesse, est tout à côté d’Ambleteuse, joli nom aussi. Amic@lement, et toi chez Fabio peut être. Yann
bjr Véronique, je suis contente de te "retrouver" à travers nos blogs.
RépondreSupprimerSublimes photos qui laissent passer l'espoir, je crois aux signes.
Bel automne Véronique, je t'embrasse
Bonsoir Véronique, bien d'accord avec toi côté signe, à nous de faire les bons choix... compter sur notre jugement aussi, bel automne, bises jill
RépondreSupprimerJ'aime l'ambiance dans laquelle tu nous plonges tant par la photo que par tes écrits. Les volets mi-clos sont pour moi synonyme de vacances, d'intimité, d'introspection et l'aube toujours prometteuse. Que ta journée soit belle, à l'image de ce que l'aube nous offre ce matin.
RépondreSupprimerMerci d’être venue de souffler le nom de ces dispositifs options sur les volets.
RépondreSupprimerVoir sans être vu, des jalousies. Merci pour tes photos participation défi concours, expo.
Je les verrai demain, de retour à la maison, avec l’ordinateur en place du petit téléphone.
Et pour les volets, je te nomme à nouveau ces renvois à l’italienne.
Souvenirs d’enfance, maintenant c’est un petit store électrique, même fonction.
À plus. Yann
Et grande tristesse pour Fabio, que tu as accompagné. Une grande douceur pour ces moments très très difficiles.
Je viens de prendre connaissance des photos via Goopics.
RépondreSupprimerJuste la dernière, le lien est inactif.
Et là, la laitue de mer, en gros plan, un rapproché, avec ville floue en arrière plan.
Je te souhaite une belle exposition.
De mon année Wimereux, j'ai ramené des algues rouges, un peu comme les fucus, sans les ballonnets flotteurs. En milieu aqueux, on place du papier filtre en dessous, et on sort de l'eau.
Puis après séchage, on encadre. Et au crayon j'avais aussi dessiné une étrille. Souvenirs années 75-76. Et chez toi, volets seront changés, plus le même charme. Yann
Et avec Fabio, j'ai une autre raison de me souvenir du 11 septembre :-(
Bonsoir Véronique,la lumière apaise tout en donnant une force et un signe.... pour moi,clin d'oeil et je pense qu'au fil de la vie notre regard apprend à regarder,des choses insignifiantes pour certains qui pour soi peuvent ètre riches,ce qui parfois me peinent mème si pas le mot c'est justement ces regards de personnes un peu blasés,pas épatés par un bel arbre,par un oiseau,comme si tout est du,il y en à tant à redécouvrir et celà peut aussi mettre du baume sur ce qui n'est pas au mieux en nous,c'est ma façon de vivre tout celà et celà me fait avancer,je t'embrasse et une grande pensée pour tout.
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RépondreSupprimerL'aube magique ici ou ailleurs .... Tes pensées poétiques t'accompagnent où tu poses tes valises Véro et tu sais si joliment les partager avec nous ... merci à toi, je te souhaite un bel automne, mon amie près de chez moi , qui ne manquera pas de t'inspirer avec ses couleurs, ses bruissements et ses senteurs.
Bises amicales avec toujours le même plaisir de se lire ! Nicole
un article émouvant
RépondreSupprimerbon lundi et semaine, maux
Merci pour ton commentaire sur les barrages.
RépondreSupprimerPuis je utiliser tes propos dans un autre billet, style ce que les aminautes en disent de ce barrage?
Tu devines les coïncidences qu'il a fallu pour qu'on s'exprime sur ce sujet?
D'abord qu'on se rencontre, blogs interposés, que j'aille à Serre-Ponçon, qu'on visite, et toi de ton côté l'exposition à la médiathèque. Et peut-on parler de hasard?
À plus. Yann
En passant un peu par hasard je découvre votre blog , j'aime beaucoup ce que vous écrivez.
RépondreSupprimerJ'ose penser que ces mots si bien écrits feront écho aux les lève-tôt dont je suis "des petits bouts d'amour offerts aux amoureux de l'Aube"
RépondreSupprimerRien de tel chaque matin d'accueillir l'aurore propre et qui sent bon
Ton billet est si bien décrit, j'ai l'impression de recevoir un rayon de soleil derrière tes volets mi-clos :)
Bonne journée
Merci d'être passée sur ma page
Quel beau texte Véro ! Les épreuves que nous traversons changent notre façon de ressentir les émotions, en tout cas nous tournent vers l'humain et le sacré qui est en nous ... J'aime te lire et m'enrichir à ta douceur et ta bienveillance mon amie.
RépondreSupprimerCela dit je suis très allergiques aux divers insectes piqueurs et donc il m'est impossible en été de dormir avec la fenêtre grande ouverte, hélas, j'aère dans la journée... Une fois piquée, je m'en fais sauter la peau et me couvre de boutons, et je crains comme la peste les moustiques, les aoûtats, les moucherons et les puces de mon chat, on surveille...
Dans la journée en fin d'été il y a les punaises vertes qui entrent dans la maison et viennent du jardin, (heureusement différentes de celles dont on parle tant en ce moment), les femelles je crois, sentent mauvais et font un bruit d'hélicoptère, elles repartent direct dehors mais il faut s'en saisir !!! Pouah!
Huiles essentielles vaporisées, laurier sous l'oreiller et tutti quanti !
je t'embrasse bien fort
Les premiers frémissements de l'aube nous offrent toutes les émotions qui se baignent dans sa lumière, les pépiements des oiseaux au réveil, le bruissement des arbres, la rosée douce à nos pieds et ce petit air incomparable d'un matin radieux comme un voile de bonheur déposé sur nos épaules.
RépondreSupprimerUne journée à naître, un cadeau merveilleux !
Belle soirée Véronique
Puis-je publier tes propos sur le barrage Serre-Ponçon?
RépondreSupprimerBon, en général, je ne demande pas. Sachant que les remarques sont
sur l'article moins 1. Et les aminautes ont publié.
Et là, je ne sais pas pourquoi, je suis allé demandé à tout le monde!
On me dirait par chez nous que c'est une schnaps idée ....
À plus. Yann
j'espère que tu vas bien ...bien longtemps que je ne suis passée ... te souhaite un beau dimanche et merci pour tout
RépondreSupprimerbon dimanche Véronique
RépondreSupprimermerci pour ton commentaire
maux
RépondreSupprimerLa pluie fine n'a pas traversé la terre sèche
Les larmes du ciel se sont vite évaporées
Le sommeil est pour moi très furtif
Mon horloge est vite remontée
Bonne fin de journée Véronique
Tu trouves toujours les mots qu'il faut, tu as si bon coeur Véronique !
RépondreSupprimerEn ce qui concerne Myrtille, pesant à peine 1 kg elle était apeurée, amaigrie, comment l'abandonner ? D'ailleurs après 15 jours elle a toujours peur d'aller dehors et de se retrouver seule ! Depuis le début elle mange de tout et elle est propre après une confusion pour le pipi, elle a fait dans le vieux panier en tissus des chats de la maison. Elle connait déjà tous les coussins !! Il faudra oui, à Néoù beaucoup de patience, elle l'attise pour jouer avec lui !!