Depuis combien de temps n'avez-vous pas mis les mains dans la terre ?
Depuis combien de temps n'avez-vous pas effleuré l'écorce accidentée d'un arbre, le velcro des feuilles de consoude, le papier gaufré des primevères,
le fil tranchant d'une herbe vive, l'épi pleureur du bouleau, les lampions blancs du cerisier au printemps,
les pigments soleil d'une fleur de pissenlit, le bâton nervuré de la rhubarbe et en faire les premières confitures, la première fleur de l'aubépine, les pulmonaires jouant à cache-cache dans l'herbe tendre, la stellaire holostée dans la rosée du matin ?
Ma plume est un peu sèche en ce moment mais la nature dessine sur ma peau des arabesques qui pénètrent mes os, mes muscles et mes artères. Je me douche au brouillard, au soleil et au vent. J'efface le temps.
Sur toutes mes cellules, la joie se tatoue.
Sur toutes mes cellules, la joie se tatoue.
gros bisous et bonne soirée ....tu me manques ...énormément ...
RépondreSupprimeron t'a laissé un message sous ton commentaire si tu veux bien "voir" "lire" bonne journée gros bisous
SupprimerQue j'aime Véronique tes regards sur la nature et sur les choses qui nous entourent. Les mains dans la terre ça fait peu de temps, j'ai rempoté quelques plantes. Par contre le reste j'avoue ne pas l'avoir fait depuis longtemps, à ma décharge ... je ne pouvais pas beaucoup marcher ! Oh tu as déjà fait de la confiture de rhubarbe ...? Elle est bien en avance ! Pas grave si ta plume est un peu sèche, tu continue à t'émerveiller et c'est bien là l'essentiel, et tu nous en fais profiter avec tes magnifiques photos. Merci pour ce joli moment ...
RépondreSupprimerBon dimanche, je t'embrasse.
Cathy
Ca y est , j'ai repris ma bêche, mon plantoir, l'arrosoir et mes mains abimées ! Même en hiver j'en fais un peu, très peu, mais là c'est reparti Véronique ! Il faut attacher les rosiers, enlever de vieilles branches même si on les a déjà taillés, et ceci et cela, on est envahis encore de feuilles de chênes sèches dans la rocaille qu'il faut en partie revoir... Bouhhh!
RépondreSupprimerComme elle est jolie ta nature, tout ce que tu montres me plait ! Ton coeur voit tant de choses douces, comme ces cygnes dans la brume...
Je ne reçois plus tes articles ma douce. Gros bisous
Bonjour Véronique, ah plus de jardin depuis 2018, avec deux balcons il m'est encore permis de planter un peu... et surtout de m'en sortir à la belle saison, regarder les environs, faune et flore... comme tu sais le faire mieux que personne en mots et photos, merci, bises jill
RépondreSupprimerBonsoir Véronique,un joli écrit,il arrive que la plume soit sèche,l'inspiration en mode loin et elle revient,je touche souvent la terre et souvent quand je suis assis près du sentier,mes doigts la creusent en douceur comme avec le sable,tes photos sont magnifiques et j'aime voir les cygnes,oui la joie est là et par tout celà est cultivée,je te souhaite une bonne semaine,je t'embrasse.
RépondreSupprimerVéronique, qu'il est doux de te lire ici et chez moi. Ici en tout premier lieu car tu as posé des mots que j'aurais aimé savoir écrire mais la fée poésie ne s'est pas penchée sur mon berceau. J'aime tant la nature qui s'infiltre en moi par toutes mes pores. Tu me parles de tes clichés de cerfs volants à Beck........j'espère bien que tu vas leur consacrer ici même une publication (et que tu m'en avertiras puisque je ne reçois pas ta NL). Bonne journée
RépondreSupprimertrès bon jeudi ...fut un jour .....un jour de repos pour les enfants de l'époque...bien loin tout cela
RépondreSupprimermais dans la ville voisine c'était le jour du marché....l'occasion de voir des poussins car cela se vendait !!! gros bisous et bonne journée...grand soleil mais frisquet
Sur le chemin de Culassou dont je parlais sur Emprises de brises, je t'envoie ce poème paru dans un d mes recueils anciens...
RépondreSupprimerSur le chemin de Culassou
Les feuilles de charme ont emprisonné le soleil
La chevauchée de l'automne
A laissé la trace
De fulgurants passages...
Sous la hampe des fougères
Les éclats de nos rires demeurent flamboyants.
Sur le chemin de Culassou
La vie quelque part est tapie
Et même l'hiver n'en viendra pas à bout,
Chaque année nous avons qu'elle ressurgira,
La chanson se redit,
Chaque printemps promet
L'enchantement de balades prochaines,
Octobre éclabousse ses ors et sa jubilation
Et novembre sème des pépites éphémères...
Sur le chemin de Culassou
La joie est légère comme l'air
Elle annonce une vendange
De rêves paisibles et vagabonds.
@ marine Dussarrat La Nuit-Guépard
Bisous Véronique
Désolée, "chaque année nous savons qu'elle ressurgira"
RépondreSupprimerPour moi c'est presque tous les jours mais cela fait deux j que je n'ai pas mis le nez dehors , une forte migraine mais ça va un peu mieux avec des granules ce ne sera qu'un vilain souvenir
RépondreSupprimerPour écrire comme tu le fais il faut communier avec Dame Nature
Bravo pour le tout
Merci
j'ai commencé à jardiner, nettoyer et prendre des photos
RépondreSupprimermerveilleux billet
merci pour ton commentaire
bon dimanche Véro
J'ai pris un réel plaisir à suivre le cheminement de tes pensées si justes, surprenantes, tant ta sensibilité est fine et imaginative.
RépondreSupprimerTon sens de l'observation te permet de sentir le côté râpeux des feuilles de consoudes.
Et le tranchant de l'herbe, on l'utilisait placé entre les deux pouces, pour faire vibrer, et en sortir un son modulé. Et la présence de silice, explique le coupant, et l'usure des molaires d'éléphants, et autres herbivores. Toujours admiratif des chatons noisetiers et bouleaux, qui tôt dans l'année, viennent réveiller mon asthme l'hiver endormi. Ca voyage loin des petits grains. Depuis les grandes forêts de Nord.
Et pour la terre, que je m'apprêtes à greliner, j'ai le nom de pétrichor, qui se révèle aux premières gouttes de pluies sur le sol. Je croyais que c'était l'humus.
La stellaire, sûr qu'elle doit être cochée sur ma flore qui me suivait partout. Chaque pétale semble être bifide.
Et les arabesques sur ton corps, mais quelle imagination, et se doucher au brouillard.
Et la lune bleue, son côté sélène, peut être? Lune bleue une deuxième pleine lune dans le même mois? J'en fais appel à mes cellules neurones, pour m'éclairer :-))
A suivre, demain, pour Noël en juillet. Bon début de semaine à toi. Yann
très bonne soirée ...j'espère que tu vas bien .....
RépondreSupprimerTon allusion à vos Noël de juillet, vous avec du vous amuser ....
RépondreSupprimerChez nous, avec des amis zythologues amateurs, le soir du 14 juillet après le défilé, rendez vous sur le balcon, et j'ouvrais des bières du Noël, précédent.
Et ce avec des pains d'épices de 6 mois d'âge. Des " leckerli ".
Le village spécialiste est Gertwiller, musée du pain d'épices. Fortwenger le distributeur.
Avons fait 2 fois, maintenant moins.
Mais notre intérêt pour cette infusion au houblon, nous est resté, qualitatif, pas quantitatif.
Chez ma belle mère du côté de Gap, ils font une choucroute début août.
Avec de la bière de Noël, là bas, les invités ne connaissent pas.
J'y étais l'an dernier, et la bière aidant, ça délie les langues ....
Amic@lement. Yann
J'ai bien vu en effet que ta plume était sèche mais voilà qu'avec le printemps et tous les cadeaux qu'il nous fait au quotidien tu partages avec nous un merveilleux billet fleuri et poétique comme tu sais si bien les concevoir. Je suis étonnée de ta rhubarbe car en Haute-Loire où je suis avec mon dernier petit-fils, elle sort à peine de terre. Et pour répondre à ta question je touche la terre tous les jours depuis le début du printemps, hier j'ai admiré près de la rivière de jolies stellaires dont je n'ai pas eu le temps de déterminer l'espèce et cueilli quelques coucous avec mon pitchounet pour en faire un bouquet, le sien était sans tige comme souvent ceux des tout-petits :) Je t'embrasse fort
RépondreSupprimerJe déguste ta poésie d'un matin mouillé de sa rosée qui semble faire pleurer les herbes et les fleurs et scintille de mille petits diamants. La nature s'est réveillée pour notre plus grand bonheur et si l'on ne trouve pas les mots pour le dire, sa beauté emplit notre regard et glisse sur tous nos sens.
RépondreSupprimerTes photos sont une invitation à un fabuleux voyage, un réveil dans la lumière et les parfums d'un jour heureux.
Joli mois de mai Véronique.
Coucou
RépondreSupprimerJe suis revenue me régaler à nouveau de toutes ces beautés concentrées ici
Bonne fin de semaine
très bonne soirée ...enfin un jour de beau temps ....gros bisous et tout et tout
RépondreSupprimerte souhaite une bonne soirée ....décidément ....toujours le soir mais un belle journée demain
Supprimergros bisous et merci pour tout !!!!!!!!!!! SIMONE
superbe billet
RépondreSupprimerbon lundi de 1er mai, je t'envoie plein de clochettes de bonheur
muxu
Pour les devinettes tes raiponces sont exactes.
RépondreSupprimerDans la droite ligne de ce que tu aimes ce que tu publies.
Merci pour ta photo perso de passiflore.
On en a sur le balcon, plante grimpante, le voisin du dessus ne la coupe pas, elle a va chez lui :-)
Et une fleur étonnante qui porte les outils de la passion du Crhrist.
Les clous se voient bien.
Je reviens chez toi, avec l'autre nom de " grenadille ".
J'ai bien fait d'aller chercher sur Gougoule.
Parfois une trouvaille comme ça, illumine un coin de ma journée.
Surtout que ces fruits en petites grenades, je les vois chaque année.
Je les ouvre afin de trouver les graines, et chaque fois, je suis stérile ....
Amic@lement. Yann
Bien caché, la vie renaît...
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