J'ai fait la course sur la terrasse avec une fourmi et j'ai été battu. Alors je me suis assis au soleil et j'ai pensé aux esclaves milliardaires de Wall Street. Christian Bodin - L'homme-joie-
J'ai hérité de mon père cette capacité d'émerveillement devant ce que d'autres ne semblent plus voir.
Me voilà arrivée à cette étape de l'existence où l'on prend conscience que tout passe.
Rien n'est immuable. Tout est appelé à se transformer continuellement.
La nuit fait place au jour, le printemps succède à l'hiver, la fleur s'ouvre et se fane...
Je me suis souvent posée cette question - comment vivre en ce monde avec cette instabilité constante ?-
Il nous faudrait reprendre les sages mots d'Albert Einstein :
" Il n'existe que deux façons de vivre votre vie. L'une comme si rien n'était un miracle. L'autre comme si tout était un miracle".
Car en réalité c'est bien de cela qu'il s'agit, le risque de s'habituer à vivre, en oublier son miracle.
En savent quelque chose ceux qui sont malades ou qui s'en vont ailleurs et nous laissent orphelins.
Dans ce cas, parfois trop tard, nous nous rendons compte que la vie sait être merveilleuse.
Du moment que l'on croit en la permanence des êtres et des choses, les grands vents de l'existence se soulèvent et le grand souffle de l'impermanence balaie nos certitudes.
On découvrirait ainsi que le sens profond de notre vie se révèle à travers ce fabuleux sens de l'émerveillement.
Ainsi, jamais, je ne cesserai d'admirer le reflet irisé dans les ailes d'une libellule serties de rosée d'un matin d'été.
La volonté d'un cèpe de naître une nuit de juillet pour s'offrir au soleil d'un nouveau jour.
La magnificence d'un jeune chêne qui sans doute deviendra centenaire et qui me survivra. Gardera-t'il en lui cet instant de plénitude qu'il m'a offert ... ?
La beauté sonore d'une pluie qui tombe.
La splendeur de la présence d'une enfant et ce qu'il y a de précieux dans un regard bienveillant.
Il me serait impossible de vivre sans m'émerveiller de l'instant et de l'infinie richesse qui, chaque jour, nous entoure.
Pattes en l'air ou bec plongeant
Dans la mare ou sur l'étang
Va la vie vont les plumes
Les écailles et les nageoires
Quand le monde est à l'envers
Je vais cueillir la fleur des bois
La centaurée sera pour toi
Parce que nous sommes les rois
Du monde qui a le hoquet
Et qui marche à cloche-pied
Je reviendrais te lire Véronique,un gros bisou bonne soirée.
RépondreSupprimerBonjour Véronique, ah aller à l'essentiel quand tout devient si superficiel dans nos vies, la société de consommation créant des besoins dont on pourrait se passer ! Merci pour cette magnifique page... je t'embrasse, jill
RépondreSupprimerJe ne sais pas qui m'a également transmis cette capacité, mais ce qui est certain c'est que je l'ai également. Tu as raison, plus jeune on n'a pas conscience que tout passe très vite, on a tout le temps devant nous, et plus on vieillit, plus ça devient une évidence ... Oh oui la vie sait être merveilleuse, à condition de ne pas trop attendre d'elle, à condition justement de savoir s'émerveiller de tout ce qu'elle nous offre, à condition de la respecter ... Durant tes vacances tu as su t'attacher à toutes ces petites choses auxquelles plus grand monde ne fait attention, et tu nous offres de magnifiques photos, accompagnées de jolis mots. Oh et je découvre cette jolie centaurée dont tu m'as parlé, et je redécouvre un joli cèpe ! 😉 Et quoi de mieux que la présence d'un enfant ...?
RépondreSupprimerMerci Véronique pour ce joli moment passé en ta compagnie, quel bonheur le jour de mon retour !
Belle semaine, je t'embrasse.
Cathy
Je pleure, je pleure d'émerveillement. Ton texte m'a bouleversée, Véronique. Tu as le don de transmettre ton émotion, ta générosité et ta sensibilité. Un grand merci pour ces magnifiques pages. Ce soleil qui vient d'entrer dans ma vie.
RépondreSupprimerJe confirme nous avons eu le même héritage d'enfance
RépondreSupprimerTant de souvenirs au jardin avec mon père et
De caresser la terre qui d'une petit graine posée amoureusement , l'émerveillement de la vie qui pousse ensuite ...
Merci pour ce fabuleux billet que tu nous offres aujourd'hui
Bisous
Tu as une merveilleuse façon d'exprimer ce que je ressens devant les cadeaux de la nature. La vie, lorsqu'on a compris que rien n'était permanent, nous offre des moments intenses dont nous savons à présent profiter. C'est vrai que plus jeune, on est davantage impatient, qu'on ne prend pas le temps de se poser et de simplement admirer. On se centre trop sur soi et très peu sur ce qui nous entoure. Mais aujourd'hui, nous atteignons cette sorte de sagesse qui nous permet de profiter de chaque instant comme si c'était notre dernier jour. Merci pour tes mots du jour et tes superbes photos tellement poétiques. Je suis contente de te retrouver...Je t'embrasse fort
RépondreSupprimerJ'ai perdu mon long commentaire
RépondreSupprimerAlors j'en dirai moins, j'ai un peu oublié
Je te disais que j'ai adoré ton cheminement poétique
Que chaque image me parle
de cette nature qui nous aide et nous éblouit
nous soigne et nous rassure...
Merci ma Véronique
Je t'embrasse fort
elle est bien revenue .......♥ .... très bonne soirée ....
RépondreSupprimerJ'ai vite compris que tu nous offres la vie, en mode poésie.
RépondreSupprimerTes lignes rivalisent bien avec la beauté de la vie.
Et de mon côté, je trouve de plus en plus que ce que je vois, nature qui explose de formes intelligentes, pourrait ne pas exister. Tout tient du miracle. Une mouche, un papillon, a tout ce qui est nécessaire pour répondre à beaucoup de problématiques de la vie.
Pour le reste c'est pareil, et nous même, j'ai parfois du mal à croire qu'on est juste le résultat de l'évolution. Petite bactérie venue d'ailleurs, comète peut être, et tout se complexifie, ne serait ce que la photosynthèse des plantes vertes. Une main céleste, aurait dirigé tout ça, en grand chef d'orchestre? Autour de moi, on me dit que non!
Je retiens ton idée de miracle de la vie. Mais parfois la mécanique s'enraye, ......
Amic@lement. Yann
Bonsoir Véro,
RépondreSupprimerTu as raison je crois qu'en prenant de l'âge on ouvre plus les yeux sur le monde qui nous entoure et on laisse facilement vagabonder sa pensée ... la nature nous gâte par sa beauté sans cesse renouvelée et émerveille celui ou celle qui sait la contempler.
Les petites choses de la vie sont une si belle richesse !!!! Bises pour une douce fin de journée mon amie près de chez moi : merci pour tes belles photos qui agrémentent si bien tes pensées ! Nicole
Bonsoir Véronique..rien n'est habitude et continuer à s'émerveiller sur les belles petites joies de vie simple..toujours redécouvrir...un bel article où j'aurais d'autres mots à poser..je t'embrasse..bonne soirée....😘
RépondreSupprimerOui si belle la libellule rose
RépondreSupprimerBonne soirée
Merci pour tes mots toujours si délicats, merci de me redonner un peu de force ! je suis fatiguée en ce moment et tes mots me font du bien. Je t'embrasse fort.
RépondreSupprimerMerci pour ta photo de Dame Jeanne.
RépondreSupprimerAvec ton lien goopics, ça fonctionne très bien.
Je reviens au miracle de la vie, non, seulement il faut qu'elle naisse,
mais aussi que ce soit reproductible.
Et tout ça du aux errements du hazard.
On pourrait me donner 5 milliards d'années, que je serai bien incapable
de faire pareil :-))
Bon dimanche. Yann
je te rejoins dans tes merveilleux mots si justes. Chaque instant est précieux, profitons au maximun.
RépondreSupprimerJe suis admirative de tes photos.
Merci pour ce billet réflexion ainsi que ton commentaire posé sur mon billet du jour.
Je t'embrasse Véronique
RépondreSupprimerSur la tête ou pataugeant
Pattes en l'air ou bec plongeant
Dans la mare ou sur l'étang
Va la vie vont les plumes
Les écailles et les nageoires
Quand le monde est à l'envers
Je vais cueillir la fleur des bois
La centaurée sera pour toi
Parce que nous sommes les rois
Du monde qui a le hoquet
Et qui marche à cloche-pied
marine
Bonsoir Véronique,
RépondreSupprimerJ'admire la façon dont tu décris la nature, la vie en elle-même via tes mots en parfaite adéquation avec les photos qui l'accompagnent. Les phrases sont toujours aussi poétiques et je ne peux qu'adorer. Comme tu le sais, j'aime tout autant la poésie ! On ne prend pas assez de notre temps pour apprécier et comprendre le sens la vie. C'est pas vraiment la vie qui est compliquée mais plutôt les gens qui la compliquent... À chaque randonnée, je prends toujours le temps de regarder, d'apprécier, de contempler l'environnement autour de moi, c'est la meilleure façon de combler mes attentes de la journée, et j'en ressors tout réjouis et relaxé. La nature est une véritable thérapie, un bonheur gratuit. Prenons en le plus grand soin car sans elle, nous ne sommes que poussière, que des êtres passagers et éphémères... Merci pour ce joli partage empli de poésie, quel talent sommeil en toi ! Bonne fin de week-end :-) À bientôt
Moi aussi qq chose m'émerveille chaque jour , parfois c'est juste la caresse du vent dans les feuilles
RépondreSupprimerBonne semaine :)
Bonjour Véronique,se poser,observer sentir la nature,comme ça fait du bien,celà remplace tant d'anti dépresseurs,j'avais lu le livre d'un ancien détenu et il disait que chez lui simplement s'assir sur un banc et regarder les fleur était déjà un énoorme trésor,ces temps ci le cri de deux chouettes la nuit,comme j'aime,bonne semaine à toi,un gros bisou.
RépondreSupprimerC'est vraiment trop gentil d'avoir joint mon petit poème à ta page !
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien fort Véronique
Gros bisous et bonne soirée ...jt'aime
RépondreSupprimerBonjour Véronique,hier nettoyage de fin d'été et des nids de guépes dans les vasistas,plusieurs,on dirait du corail,bon chaque été c'est comme celà,le retour des rouges gorges,peut-ètre signe de fin d'été,bonne semaine à toi et un gros bisou.
RépondreSupprimerMerci pour ta visite à Boscodon. Et tes précieux commentaires.
RépondreSupprimerTu as attisé ma curiosité avec tes terres brulées. J'ai interrogé l'ami Gougoule, et il m'a dit découverte récente sur les rives du ..... Gange. Tu es de par là bas? Peut être de toi un article à suivre.
J'ai trouvé l'info en tapotant " buchers funéraires ".
Et comme toi, le mur du chœur de l'église, trois ouvertures et la lumière baptise. La douce pluie qui tombait participait aussi au baptême ...... Et les partitions des chants grégoriens, aussi précis qu'avec une bonne imprimante. Le petit musée, montrait bien des choses.
Ce matin, me levant, assez tôt, un mot de mes rêves me revenait en boucle. " Kergélen ". Parole d'une chanson. Après vérification, la chanson existe, c'est du " Dave ". Il parle de ces îles froides antarctiques, un peu au Nord de la terre Adélie. Comme les rêves font voyager :-))
Te souhaite bonne fin de semaine. Et merci encore pour ta visite. Amic@lement. Yann
Des trésors pleins ta page!
RépondreSupprimerQu'une envie revenir les contempler
Revenue m'émerveiller devant tes photos!
RépondreSupprimerTu verbalises avec douceur
RépondreSupprimerTes mots carressent la nature
Tu la transcendes
Bon week-end
Tes émerveillements me vont droit au coeur ma Véronique ! Ma réponse à ton si aimable commentaire n'a pas voulu entrer alors je viens te dire que je partage volontiers avec toi mon poème, tous mes poèmes, ils sont faits pour cela
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort fort
Bonsoir Véronique,
RépondreSupprimerJ’adore te lire, ta façon poétique d’exprimer les choses, de transmettre ton émotion, ta sensibilité et ta générosité. Tes photos sont superbes. Je suis fan...
Christine Revdailleurs