En cette fin mars, le nouveau printemps avait invité l'été . Dans la lumière retrouvée, j'ai puisé le besoin de me rendre dans les cités minières qui ont fait l'histoire de ma région. Certaines ont été rénovées, d'autres sont à l'abandon et attendent leur démolition.
La Cité des Électriciens est la plus ancienne cité minière préservée du Nord de la France, inscrite aux Monuments historiques depuis 2009. Longtemps laissée à l’abandon (on se souvient de l’horrible scène dans Bienvenue chez les Ch’tis…), elle est devenue à la fois équipement culturel et touristique.
Construite entre 1856 et 1861 par la Compagnie des mines de Bruay, elle est devenue l'un des cinq Grands Sites miniers du Nord/Pas-de-Calais lors de l’inscription du Bassin minier au Patrimoine mondial de l’Unesco, en 2012.
Elle a ouvert ses portes au public en mai 2019. L’ancienne cité, réhabilitée offre un cadre unique. S’y mélangent harmonieusement et tout naturellement souvenirs d’enfance et expériences nouvelles. Rénover cette cité est une jolie manière de rendre hommage à tous ces travailleurs du fond ! Ces Polonais, ces Italiens, ces Belges, ces Allemands, ces Russes, ces Marocai... Juste pour cela, à ceux et celles qui se sont battus pour sauver la Cité des Électriciens et conserver toutes ces briques chargées d’histoire, je dis merci.
Je m'y promenais lentement , bercée par le silence profond qui entoure ce lieu apaisant à l'âme si particulière . La lumière jouait à cache-cache dans les ruelles étroites entre le clair et l'ombre.
Assise sur un banc, une femme semblait m'attendre. Un sourire, un bonjour , elle me raconta son histoire , me montra la maison où elle était née, ses souvenirs, son hier perdu , son père revenant de la fosse, le baquet en zinc fumant d'eau chaude qui attendait dans la cuisine , la lessiveuse dans la cour. Ce fut une belle rencontre. J'ai retrouvé de lointaines racines, celles d'un grand-père mineur de fond d'une autre mine , habitant une autre cité minière.
Il y a comme cela des rencontres qui nous marquent le long du chemin de vie.
Après ce moment d'hospitalité, je poursuivis le chemin. Au détour d'un sentier, au travers d'un vieux grillage troué , des maisons murées, blotties dans le feuillage naissant du nouveau printemps , s'entrevoyaient..
Un vieux fauteuil, témoin d'un acte humain indélicat, était posé au milieu de la cour d'une des maisons de ce coron .
M'attendait-il lui aussi ... ?
Je me suis approchée. Une coccinelle courait sur le bois meurtri . A sa façon, elle redonnait vie à ce meuble balancé par des hommes détruisant les rêves du passé ...
Bonjour Véronique... Nous avons nos cités minières dans le borinage, ah tout un monde dans un monde... ces corons, ces familles de mineurs... pas sans évoquer Pierre Bachelet et sa chanson... son paysage de montagnes noires... grand merci à toi, un passé qu'il ne faut oublier... bises, jill
RépondreSupprimerJe ne connais pas du tout ces cités minières même si nous avons en Provence les mines de Gardanne, ce n'est pas pareil. Ton reportage est très émouvant et je trouve aussi que c'est une bonne chose que ces lieux soient réhabilités, et ouverts au public, en plus d'être classés bien entendu ce qui incitera les "touristes" à les connaître. C'est une belle façon de ne pas oublier les hommes de toutes origines qui y ont travaillé au péril de leur santé et souvent aussi de leur vie, et à leurs familles marquées par les années de labeur, l'angoisse de ne pas voir le père ou le frère remonter des profondeurs, des familles qui manquaient de tout, qui avaient tout laisser dans leur pays pour venir travailler chez nous. Tes photos sont très belles et la lumière donne une dimension particulière à ces lieux aujourd'hui inhabités mais chargés d'âme. En plus tu as fait une belle rencontre...Je t'embrasse fort
RépondreSupprimerouvriers heureux de quoi se loger à bon prix ....idem par ici beaucoup de maisons ont été construites pour les ouvriers et employés....actuellement elles sont toutes "privées" mais que de souvenir ...
RépondreSupprimer"horrible scène dans Bienvenue chez les Ch’tis" ?? veux-tu que je te dise que je n'ai pas regardé ce film... !!! Bonne journée ..les températures remontent ... merci d'être là ....
Je ne connais pas vraiment le Nord mais je sais que les gens de ta région le portent dans leur coeur, comme un trésor, il y a tant de belles choses à voir et je ne manque pas les reportages qui en parlent, des mines et de bien d'autres sites, comme en parlait Jean-Pierre Pernaud, Bachelet, et le méditerannéen Enrico Macias, tant d'autres, tant de travailleurs s'y sont échinés, des français, des étrangers pour nourrir leur famille , je vois que tu sais dénicher des endroits qui te donnent de l'émotion...
RépondreSupprimerBonjour ma Véronique
RépondreSupprimerLa cité des électriciens n'est pas à Bruay en Artois, il me semble avoir reconnu la rue ?
Que ce souvenirs dans cette région, mon père était mineur mais n'a jamais voulu habiter les corons, nous étions à Camblain Chatelain.
Merci ma douce pour ce magnifique post
bonne soirée et gros bisous à vous trois
Méline
J'ai été très émue Véro de retrouver à travers cette cité des électriciens les souvenirs de mes parents ... famille de mineurs ... les briques rouges sont un incontournable de ces maisons de corons et la ville de Bruay a su remettre en valeur "notre" patrimoine minier ... une belle visite en compagnie de tes mots toujours si bien choisis et qui permettent de nous évader dans le passé de notre région Véro ! Belle soirée avec les bises de chez nous ! Nicole
RépondreSupprimerQuel bonheur Véronique que cette cité ait été réhabilitée et restaurée, c'est la mémoire des hommes qui sont descendu dans les mines parfois au péril de leur vie. Au péril de leur vie car il y avait souvent des catastrophes, et on ne sortait pas indemne de dures années de labeur dans les profondeurs. Je me souviens bien sûr de cette scène du film, celle que j'aime le moins d'ailleurs. Maintenant ces maison sont pimpantes, d'autant plus que tu y es allée un jour de beau temps. Et que dire de cette jolie rencontre, de cette dame qui t'a raconté autrefois ...?
RépondreSupprimerMerci pour ce moment d'émotion Véronique, je t'embrasse.
Cathy
Un billet nostalgique
RépondreSupprimerLe Nord que je connais un peu
Souvenirs de vacances
Mon frère y a vécu un peu plus de quarante ans
Ces briques rouges , l'ambiance
Tout remonte dans ma mémoire
Regard attendri sur ce fauteuil
Souffrance silencieuse
Le temps qui passe ...
Bel article et photos de qualité
Merci
Bon week-end Véronique
Je te laisse le fauteuil et j'admire la coccinelle !
RépondreSupprimerInfiltration hier à l'épaule, 3 semaines de souffrances intensives, médocs qui dérangent, minerve, Tens, mauvaises nuits au lit, mieux sur le fauteuil et donc j'aime quand ils sont confortables (!) même si ça fait s'enrober, attelles aux mains, pas d'entretien de jardin, difficile, mon Christian se tape tout, il est gourmand, heureusement ya le congélo...
Bisous amie
Bonjour Véronique,mon mari a vécu dans ces maisons minières,son père étant mineur,et j'ai connu ma belle mère dans ces maisons,tous identiques et un ptit jardinet,les wc dans la cour à l'ancienne,plus tard il y eu des rénovations et ma belle soeur a une salle de bain maintenant et wc à l'intérieur,c'était tout'une vie,le jour de la paye ou ça bougeait,il y aurait beaucoup à écrire,je te souhaite un bon weekend et un gros bisou.
RépondreSupprimerEnvie de chanter en te lisant avec Pierre Bachelet:
RépondreSupprimerPierre Bachelet - Les corons (1984)
Pierre Bachelet - Les corons (1984) - YouTube
https://www.youtube.com › watch
Paroles
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Nos fenêtres donnaient sur des fenêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis
Coucou Véronique, une fois de plus je n'ai pas reçu ton avis de parution. Peux-tu me supprimer de la liste des abonnés et me le dire quand tu l'auras fait afin que je recommence en espérant que ça fonctionne.
RépondreSupprimerUn billet très émouvant, des photos avec une lumière magnifique et deux belles rencontres, l'une émouvante et l'autre porte bonheur ♥ Merci pour ce moment.
Je te souhaite un doux week-end et te fais de gros bisous
Bonjour Ma douce Véronique
RépondreSupprimerJe connais bien les corons, à la fin de ma vie active, j'étais agent de recouvrement, autant dire que je connais bien les corons, ce n'est pas là qu'il avait le plus de dettes, c'était parfois chez "les gens bien ", les docteurs et autres bien installés.
J'ai essayé de contacter "fleursdemots" pour lui parler de mineurs mais je ne peux pas rentrer dans son blog.
J'espère que tu vas bien ma douce
Bonne journée ma douce et gros bisous
Méline
Que de souvenirs ! et de nostalgie, j'avoue.
RépondreSupprimerJe l'ai connue pleine de vie cette Cité...
Il y avait un terrain de boules avant le parking et je l'ai même connue avant... il y a 65 ans environ. Fichtre !!!
C'est bien qu'elle soit "restaurée" mais... l'âme est restée dans les maisons murées.
Souviens-toi, mes grands-parents paternels habitaient là et aussi tante Jeanne, une soeur de ma grand-mère (qui n'a pas sa tante Jeanne !)
.... tu sais ce que je pense de tes photos alors je m'évite tout commentaire :-)
Je t'embrasse tendrement.
merci pour ce billet d'un endroit que je découvre. Le choix des cadrages et juste formidable ainsi que tes mots.
RépondreSupprimergénial, un beau signe de vie sur ce fauteuil, bravo pour l'avoir remarqué.
Très beau et bon dimancheVéro. Muxu
Bonsoir Véronique et aussi comme le film les chtis,ravise me çà tiotte,rire,ce patois que mon mari parle,c'est bizard les choses,son patois revient dés qu on reva là bas,instinctif,les baraques à frites,de bons souvenirs tout celà,j'espère que tu as passé un bon weekend,je t'embrasse,bon début de semaine à toi.
RépondreSupprimerBonjour Véronique je partage avec toi ma tiotte goutte de café bon pas de tiotte bistoulle,bistouille oh je sais plus,bref on va savourer ce café partagé ,bon mercredi à toi,bisous.
RépondreSupprimerBonjour Véronique,
RépondreSupprimerMerci pour ce superbe article, tant par les photographies qui mettent de la lumière et de l'ombre dans ce lieu où la mémoire des hommes y est présente ! Une vie point facile et dont beaucoup ont perdu la vie...à la sueur de leur travail. J'ai un profond respect pour ces mineurs de fond.
Dans ma tête je fredonne la chanson de Pierre BACHELET diffusée en 1984 ! Dont je mets les paroles si tu veux bien ici, car elle y est à sa place !
"Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Nos fenêtres donnaient sur des fenêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaurès
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Tu as su capter l'essence-ciel sur ce site, certes déserté, mais réhabilité en site culturel et musée. C'est bien de ne point oublier "la mémoire" de ceux et celles qui vécurent à cet endroit et d'honorer ce qu'ils ont construit, édifiés à la force de leurs bras et de leur misère !
La petite coccinelle "bête à bon dieu", redonne la vie aux âmes qui s'y promènent...
C'est toujours un plaisir que de se promener à tes côtés, il y a toujours la lumière et ta vision des endroits que tu visites et commémore la mémoire des âmes !
Merci pour cela et de ta visite sur mon écrit et ton commentaire qui m'a beaucoup touché.
Je te souhaite une bonne fin de semaine Véronique.
Je t'embrasse avec toute mon affection. Ma rose d'amitié. Prends soin de toi belle âme.
Bonjour Véronique,je viens te souhaiter un bon weekend,on a eu une belle semaine pleins de soleil,bon frais le matin et le soir mais avec un bon manteau ça fait,un gros bisou,pensée.
RépondreSupprimerBon week-end Véronique
RépondreSupprimerBonjour ma Véronique, je fais peu surface, encore en urgence chez le docteur , avec une batteriz d'exams mais je te rassure ça va mieux.
RépondreSupprimerTu es adorable de m'avoir envoyé ton amie...qui est devenue notre amie commune, elle est aussi adorable que toi, elle m'a dit qu'elle connaissait le patois, moi je ne l'ai jamais oublié, je ne l'écris pas mais je le parle très bien.
Pour cette raison j'aimerais connaître ton amie NicoleC, elle connait bien Bruay... c'est un bon air qui me vient de là-haut de vous connaître toutes.
Oui Tu vois ma toute belle, je n'ai rien oublié de Béthune qui parfois me manque beaucoup. Dans le sud, nous avons le soleil, certes mais la chaleur se trouve dans le coeur mais ici, elle n'est que dehors.
Bonne journée ma douce et gros bisous à vous trois
Méline
Trop belle cette coccinelle!
RépondreSupprimerbonne soirée Véronique, muxu
Mon Amie Véronique,
RépondreSupprimerA petits pas, me voici sur ton blog avec un réseau en mode « escargotin », j'essaie de sourire...
J'ai réussi à ouvrir certaines photos, d'autres ne sont pas entières mais je vois la force d'évocation de ce paysage où tu t'es promenée. Des lieux imprégnés de tant de pages de Vie, des lieux où l'empreinte des sentiments est ardente à jamais.
Ne jamais oublier ce qui a été...
Les êtres qui ont vécu en ces lieux, qui ont souffert, qui ont pleuré, qui ont aimé, qui ont espéré... et qui ont eu des joies aussi...
Pages d'existence entremêlées... Ce vieux fauteuil murmure tant de choses et la petite coccinelle apporte et emporte les vœux...
Rénover cette Cité est une idée si émouvante, importante, intéressante...
Merci de ce partage qui m'a saisie en plein cœur, tu sais tisser les mots qui vont si bien avec les images.
Et un immense merci pour tes mots mon Amie...
Je vais t'envoyer un mail, tu me diras si tu l'as reçu car je t'assure que je galère à un point...
En bas-débit, avec cette chape de plomb de travaux (et les énergies associées...) sur le dos...
Gros bisous et plein de pensées tendresse, je ne t'oublie pas...
Cendrine
Bonsoir Véronique on a eu un beau weekend,pleins de soleil ça fait du bien,et pour cette semaine,du soleil prévu aussi,bien contente,alors pour tes coucous,fais comme tu peux,tu sais quand je pourrais reouvrir mon commerce,je serais moins présente au blog,en plus ca sera la belle saison,début mai si ça se fait,donc,on doit gérer comme on peut et le coeur est là en pensée,un énooorme bisou bonne soirée.
RépondreSupprimerte souhaite une très bonne semaine ....il pleut ....comme un lundi .......sourire
RépondreSupprimerBonsoir ma Véronique c'est sur que je n'oublierai jamais mon jardin d'autant que dans le sud, nous n'en avons pas, que de la pelouse 5000m2 de pelouse et arbres, il fait trop chaud, tout grille, bon à coté de cela, j'ai le soleil et la mer.
RépondreSupprimerCe n'est pas gave pour ta cousine.
Bonne soirée ma douce et plein de gros bisous à vous trois
Méline
Bonne soirée Véronique,le soleil est là pour tous,on en profite,chez moi le sentier est tout prèt et de belles ballades à moins de 10km,benh souvent à pied donc,je t'embrasse,fais de beaux rèves.Bisous.
RépondreSupprimerJe te souhaite un bon dimanche
RépondreSupprimerDéjà presque fin avril
:)
Bonjour Véronique,ptit passage du lundi,le temps s'est rafraichi mais ça reste bien quand mème,mes ptits enfants ont repris l'école,c'est reparti pour un tour,rire,bon lundi à toi,un gros bisou.
RépondreSupprimerBonsoir Véronique, ces cités minières me sont inconnues. Mais son histoire est très
RépondreSupprimerintéressante et poignante. Quel plaisir de lire cet article, tu me plonges agréablement dans le bain de l'histoire via tes mots. Cette rencontre que tu as faite au cours de ta visite est très touchante. Je ne suis pas souvent allé dans le nord, il me tarde de faire quelques visites quand on sera plus libre. Passe une douce fin de soirée.
Une plume viendra
RépondreSupprimervolant sous la gaze verdoyante
d'un matin pervenche
Bonjour ma douce Véronique
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de te voir et te lire chez moi.
Nous allons bientôt être déconfinés(e), ce sera pour toi l'occasion de voir a princesse "Delphine" qui doit bien te manquer et inversement. De même que moi, je vais revoir mon fils et mes petits enfants. Que du bonheur.
Bonne journée ma toute belle et gros bisous à vous trois
Méline