Octobre s'est installé, les jours raccourcissent, mais le cœur, lui, s'élargit. On ramasse les petits trésors que la nature dépose à nos pieds. Un marron, une feuille couleur feu, un souvenir d'été qui s'attarde. On partage un rayon de soleil avec un papillon, un chat qui réchauffe plus qu'un plaid. On fait sauter les crêpes au rythme des rires. Il y a aussi les danses sous la pluie et les récoltes qui sentent la terre et la douceur. Il y a les couchers de soleil qui durent une éternité et ce besoin simple de vivre lentement, de ressentir, d'aimer, de cueillir chaque instant . Parce qu'il n'y a pas de saison pour danser, pour rire, pour s'émerveiller. L'autre jour, en allant à châtaignes, j'ai rencontré le farfadet de l'automne. Bien caché dans les feuilles mortes, il m'observait depuis un petit moment le canaillou. Je me suis assise près de lui et nous avons longuement papoté sur les liens de parenté des saisons qui nous s...
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Petites pensées ordinaires