J'essaie toujours de traverser les saisons avec poésie, car je perçois le monde tel un livre érigeant les mystères. Lorsque novembre approche et que je sens enfin l’odeur de l’automne, je salue la migration des oiseaux, mon regard suit la course des nuages, qui, en pagaille se fâchent pour la pluie, puis, je laisse la fraîcheur caresser mon visage, celle qui invite au contact des écharpes en laine et je laisse entrer la lumière déclinante . Après avoir franchi le pas de ma porte, je m’immerge lentement dans cette nouvelle ambiance. J’ouvre mon livre sous une lumière tamisée, je repose mes yeux sur des images réconfortantes. Mon foyer intérieur s’illumine, quand par la fenêtre, les gouttes de pluie s’accumulent et que les nuages gris s’emparent du ciel. Je glisse alors l'énergie de l'été entre les pages des saisons. Dans la forêt, je retrouve la cathédrale des sens , ce lieu si intime qui me lie à l'invisible. Parmi ses couleurs envoûtantes, son hum...
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Petites pensées ordinaires

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